Auteur : Vincent

Question n° 53405 de M. Philippe VUILQUE

Question n° 53405 de M. Philippe VUILQUE

Question à l’Assemblée Nationale de M. Philippe VUILQUE
publiée le 23/06/09

( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche – Ardennes )

M. Philippe Vuilque attire l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la solidarité sur l’avenir des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP). Effectivement, les propositions des syndicats d’employeurs de refonte des textes de la convention collective nationale de travail de 1996 (CCNT 66) remettent gravement en cause le travail de ces établissements, a fortiori celui des CMPP, et sont de plus pénalisantes et représentent une régression considérable pour les salariés. Les CMPP jouent pourtant un rôle primordial dans la prise en charge des enfants et des adolescents de la naissance à 20 ans, présentant des difficultés variées (psychiques, socio-familiales, des apprentissages…). Les CMPP ont la particularité d’être composés d’une équipe pluridisciplinaire constituée de professionnels très spécialisés (médecins psychiatres, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, psychopédagogies, assistants sociaux). Près de 200 000 enfants et adolescents y sont accueillis, soit environ 50 % des enfants suivis en pédopsychatrie ambulatoire. L’approche des CMPP st individualisée et non réductrice, s’opposant à la tendance actuelle à enfermer les enfants dans un carcan médical, social, scolaire ou communautaire. Pourtant, la refonte de la CCNT, telle qu’elle est aujourd’hui envisagée, annonce la destruction de cet outil indispensable. Elle préfigure visiblement d’une déqualification des métiers du secteur médico-social. il apparaît clairement que les professionnels des CMPP pourraient ne plus être recrutés en fonction de leurs diplômes mais devenir polyvalents, alors que ces métiers requièrent des qualifications spécifiques. De plus, les CMPP sont aujourd’hui confrontés à un problème de personnel. Un certain nombre de professionnels sont de plus en plus difficiles à recruter en raison des faibles rémunérations. Ces problèmes de recrutement et le manque de moyens financiers mettent en danger la qualité de l’accueil des enfants. Et pourtant il se trouve que, dans le projet de réforme de la convention, l’ensemble des grilles de salaires est revu à la baisse (à l’exception des chefs de service), les possibilités de carrières seraient bloquées dès la quatorzième année de travail, et la reconnaissance de l’ancienneté est remise en cause. Ces différentes mesures risquent de provoquer une fuite des professionnels vers d’autres structures. Il est clair que la logique qui sous-tend les propositions de refonte de CCNT 66 est essentiellement économique : un personnel moins qualifié et polyvalent, donc moins payé et moins nombreux, des grilles de salaires revues à la baisse etc. Nous pénétrons ainsi dans un processus évident de déqualification-désertification. Celui-ci annonce, à terme, le démantèlement et la destruction d’un outil de soin précieux pour la prise en charge d’une population extrêmement fragile. De plus, l’efficacité des CMPP est déjà actuellement ébranlée par l’annonce du retrait de postes de l’éducation nationale mis à disposition au sein de ces structures et par la réduction des effectifs des réseaux d’aide spécialisés aux élèves en difficulté (RASED) qui constituent un de leurs partenaires privilégiés. C’est pourquoi il lui demande quelle intervention est envisagée pour garantir les droits des salariés, la qualité de l’accueil des enfants et de leurs familles, le niveau de qualification des métiers du secteur médico-social, et pour enrayer le processus de déqualification-désertification.

REPONSE (publiée le 26/10/10)

Le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique a pris connaissance avec intérêt de la question relative au projet de réforme de la convention collective du 15 mars 1966 qui encadre l’activité du secteur médico-social. Les différentes modifications intervenues depuis 40 ans ont rendu le texte de cette convention collective aujourd’hui peu lisible et sujet à interprétations divergentes. Ce projet de réforme en cours s’inscrit dans une double perspective : améliorer l’attractivité des métiers et faire en sorte que le texte de la future convention collective progresse dans le sens le plus favorable, tant comme garantie pour les salariés que comme outil de mise en oeuvre des politiques publiques en faveur des publics fragiles. En tout état de cause, il appartient aux partenaires sociaux, qui ont demandé que les négociations se poursuivent désormais dans le cadre d’une commission mixte paritaire, de négocier un texte qui sera ensuite soumis à l’agrément ministériel. La commission mixte a été installée le 30 septembre 2009.

arrêté du 28 avril 2009 relatif à l’admission dans les écoles préparant aux diplômes d’ergothérapeute de technicien en analyses biomédicales de manipulateur d’électroradiologie médicale

arrêté du 28 avril 2009 relatif à l’admission dans les écoles préparant aux diplômes d’ergothérapeute de technicien en analyses biomédicales de manipulateur d’électroradiologie médicale

Le jury peut admettre en première année d’études préparatoires aux diplômes d’ergothérapeute, de technicien en analyses biomédicales, de manipulateur d’électroradiologie médicale, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien les étudiants sélectionnés soit à partir des listes de classement au concours de fin de première année du premier cycle des études médicales établies par les unités de formation et de recherche de médecine, soit au vu des résultats obtenus aux deux premiers semestres de licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives, STAPS, ou en sciences de la vie et de la Terre, SVT, selon des modalités fixées par convention.

Les modalités des épreuves sanctionnant cette entrée en formation sont définies par convention entre l’école ou l’institut de formation préparant ces diplômes et le président de l’université concernée.

Ces dispositions sont applicables pour l’année universitaire 2009-2010.

 

Lancement du plan santé Outre-mer par Roselyne Bachelot-Narquin

Lancement du plan santé Outre-mer par Roselyne Bachelot-Narquin

Ce plan permettra d’accompagner la mise en œuvre de la réforme instituée par la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » dans les DOM et de mieux prendre en compte leurs particularités (insularité, éloignement de la métropole, risques naturels particuliers, populations fragilisées et surexposées à certaines pathologies…). Issu d’une large concertation avec les élus, les gestionnaires d’établissements publics et privés, les organisations syndicales, les fédérations hospitalières, les représentants de l’Etat et de l’assurance maladie, il prévoit une série de mesures adaptées pour renforcer l’offre de soins dans les départements d’Outre-mer et pour assurer un accès à tous à une médecine de qualité.

1 – la formation : développer une politique dynamique pour les professionnels de santé En matière de formation, le plan propose pour les professions médicales de favoriser le renouvellement démographique des médecins et de prendre des mesures incitatives permettant de répondre aux attentes des professionnels. Pour les autres professionnels de santé, la création d’un institut de formation aux métiers de la santé par zone géographique (Antilles-Guyane, Océan indien), annoncée par le Président de la République, doit permettre de fédérer les énergies et de proposer des formations attractives aux futurs professionnels de santé.

2 – la recherche : favoriser la mutualisation, les partenariats et les coopérations En matière de recherche, le potentiel des départements d’Outre-mer doit être renforcé à travers le regroupement des équipes existantes en zones identifiées. Ceci permettra de favoriser les partenariats et la coopération et de faire progresser les financements des établissements en missions d’enseignement, de recherche, de référence et d’innovation.

3 – la continuité territoriale : développer les moyens dédiés à la télémédecine et au téléenseignement Le plan se fixe comme objectif de multiplier le recours aux échanges entre la métropole et les établissements ultramarins à travers la télémédecine, la visioconférence, les jumelages et les dispositifs d’aide aux transports aériens.

4 – les risques naturels : privilégier les opérations de mise aux normes parasismiques dans le cadre du plan Hôpital 2012 Dans le cadre du plan Hôpital 2012, une enveloppe spécifique est consacrée au financement des opérations de la mise aux normes parasismique. Pour la Guadeloupe, l’enveloppe régionale d’investissement de 1ère tranche s’élève à 46,115M€ (dont 23,05M€ d’aide) ; le principe de la reconstruction du CHU de Pointe-à-Pitre est validé, pour un montant qui reste à déterminer. Pour la Martinique, l’aide accordée est de 148M€, au titre de l’enveloppe nationale consacrée à la mise aux normes.

5 – les questions financières : poursuivre les efforts d’assainissement Le plan propose la mise en place d’un axe de travail dédié dans le cadre du conseil de l’hospitalisation qui garantira les constats et mesurera l’efficacité des solutions apportées.

6 – la coopération interrégionale et internationale : favoriser la constitution d’une offre de soins de qualité Le plan envisage la structuration de la coopération interrégionale et internationale dans ses modalités pratiques et prévoit la mise en place d’une concertation avec le ministère des affaires étrangères et le secrétariat d’Etat à l’Outre-mer pour renforcer les politiques de santé et de francophonie dans l’Océan indien.

Le plan sera complété par un volet « santé publique et prévention » dont les mesures seront présentées à l’issue des Etats généraux de l’Outre-mer, avec des mesures spécifiques pour lutter contre la drépanocytose, maladie génétique qui touche en particuliers les ultramarins.

Un comité de suivi sera mis en place afin de mesurer la bonne mise en œuvre du plan et un premier bilan sera présenté au 1er trimestre 2010.

Plan Santé outre-mer

 

La loi instaurant les Agences Régionales de Santé (ARS) est promulguée

La loi instaurant les Agences Régionales de Santé (ARS) est promulguée

Créées par la loi portant réforme de l’hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, les agences régionales de santé auront pour missions de définir la politique de santé régionale en liaison avec tous les acteurs, assurer la régulation et la coordination de leurs actions, contribuer à la réduction des inégalités en matière de santé, veiller aux grands équilibres financiers et respecter l’objectif national de dépenses d’assurance maladie.

Deux grands objectifs :

Les ARS travailleront à améliorer la santé de la population et accroître l’efficience du système de santé. La santé ne se réduit pas aux soins et inclut la prévention, la promotion de la santé, l’accompagnement médicosocial. C’est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » (article 22A de la loi). L’association de deux vocations professionnelles
Les agences régionales de santé seront créées par l’association de deux vocations professionnelles : celle de l’Etat (services des DRASS et des DDASS) dédiée à la veille et la sécurité sanitaire, à la santé et à l’organisation des soins et du secteur médico-social ; celle de l’assurance maladie, centrée sur l’assurance, la redistribution sociale des ressources et la gestion du risque. Elles intègrent en outre les agences régionales de l’hospitalisation (ARH).

Cinq domaines de compétence :

Les ARS seront compétentes dans les domaines suivants :
La promotion de la santé et de la prévention,
La veille et de la sécurité sanitaire,
L’organisation des soins hospitaliers et ambulatoires,
Les pratiques soignantes et les modes de recours aux soins des personnes, l’accompagnement médico-social.

Organisation et gouvernance

Les agences régionales de santé sont des établissements publics de l’État à caractère administratif. Elles sont placées sous la tutelle des ministres chargés de la santé, de l’assurance maladie, des personnes âgées et des personnes handicapées.

Elles sont dotées d’un conseil de surveillance et dirigées par un directeur général.

Elles sont accompagnées en outre :
➣ D’une conférence régionale de la santé et de l’autonomie, chargée de participer par ses avis à la définition des objectifs et des actions de l’agence dans ses domaines de compétences
➣ De deux commissions de coordination des politiques publiques de santé, associant les services de l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements et les organismes de sécurité sociale. Ces commissions sont compétentes pour assurer la cohérence et la complémentarité des actions dans les domaines de la prévention, de la santé scolaire, de la santé au travail et de la protection maternelle et infantile et dans les domaines de la prise en charge et de l’accompagnement médico-social.
➣ Elles comporteront des délégations territoriales dans tous les départements, afin de constituer un relais de proximité pour les politiques menées par l’agence, en lien étroit avec les acteurs territoriaux et en premier lieu les Préfets de département (ainsi que les services départementaux relevant de sa compétence).

Étapes de leur mise en œuvre

Le texte du projet de loi établi par la Commission mixte paritaire (CMP), adopté par le Parlement les 23 et 24 juin, prévoit une mise en service des ARS au plus tard le 1er juillet 2010. Le calendrier du projet reste toutefois calé sur une date de création au tout début de l’année 2010. La rédaction de la CMP apporte un peu de souplesse vis-à-vis des textes d’application qui conditionnent la possibilité de créer les ARS et permettra également de prendre en compte la spécificité du calendrier Outre-mer, dépendant des états généraux de l’Outre-mer. Dans la mesure du possible, les ARS (hors Outre-mer) seront créées en même temps, mais leur organisation se fera de façon progressive, en fonction de l’avancement des travaux de préfiguration. L’organisation « cible » sera développée progressivement au cours de 2010 par les directeurs généraux des agences. Les préfigurateurs seront nommés en conseil de ministres dans le courant de l’été. Ils prendront leur poste à la rentrée, après avoir suivi un séminaire de formation.

Source ministérielle

 

Plan Alzheimer 2008-2012, premières expérimentations

Plan Alzheimer 2008-2012, premières expérimentations

Suite à l’appel à projets relatif à cette expérimentation la DGAS publie, en date du 16 juillet 2009, la liste des 40 services retenus pour mener l’expérimentation.

« 77 départements ont répondu à l’appel à projet et 158 dossiers ont été examinés par le comité de sélection composé de la DGAS, de la DSS, de la CNSA, de la CNAMTS et de l’Association France Alzheimer. 40 dossiers ont été retenus répondant aux critères de qualité, de faisabilité et d’appropriation de la problématique, ainsi qu’aux critères de partenariat attendus dans le secteur médico-social et sanitaire pour la mise en place de cette nouvelle prestation d’accompagnement et de réhabilitation. Par ailleurs, le comité national de sélection a veillé à un équilibre entre les projets urbains et ruraux, de même qu’à une diversité de structures porteuses.

Pour les départements et les candidats dont les projets n’auront pas été sélectionnés, il convient de rappeler que cet appel à projet constitue une première phase visant à nourrir la réflexion sur les conditions de généralisation de ce dispositif et que celui-ci sera étendu progressivement à l’ensemble du territoire de 2010 à 2012.

L’expérimentation des 40 équipes spécialisées pilotes à domicile débutera au 1er septembre 2009.

Les 40 dossiers de candidature retenus par le comité national de sélection sont les suivants :

  1. Val de Marne (94) : GCSMS « les EHPAD publics du Val de Marne »
  2. Rhône (69) : Service de maintien à domicile (SMD) Lyon 1
  3. Gironde (33) : Association de soins à domicile de la Haute Gironde
  4. Haute-Saône (70) : ADMR
  5. Ile et Vilaine (35) : Association Aspanord
  6. Seine Saint Denis (93) : Fondation Hospitalière Sainte-Marie
  7. Indre et Loire (37) : La santé chez soi ADMR
  8. Paris (75) : ADIAM
  9. Pas de Calais (62) : Caisse régionale de sécurité sociale dans les mines (CARMI)
  10. Sarthe (72) : Fondation Georges Coulon
  11. Cote d’Or (21) : Fédération dijonnaise des œuvres de soutien a domicile (fedosad)
  12. Nord (59) : Association de Soins et Services A Domicile (ASSAD) de Dunkerque
  13. Gironde (33) : Maison de santé protestante SSIAD Bagatelle à Talence
  14. Allier (03) : Association d’aide à domicile des centres sociaux de l’Allier (AADCS)
  15. Meurthe et Moselle (54) : Caisse régionale de sécurité sociale dans les mines CARMI Est – Audun-le-Roman
  16. Gard (30) : Croix Rouge du Gard
  17. Bas-Rhin (67) : ABRAPA
  18. Vienne (86) : ADMR
  19. Pyrénées Atlantiques (64) : Santé Service Bayonne et Région
  20. 21.22. Maine et Loire (49) : Union des SSIAD (USSIAD 49) avec le SSIAD intercommunal choletais ; SSIAD Vallée de l’Authion ; SSIAD association vie à domicile
  21. Loire (42) : centre de soins AIMV (Agir face à l’Isolement, la Maladie, la Vieillesse)
  22. Haute Vienne (87) : Association Soins santé
  23. Seine Maritime (76) : Croix Rouge Française
  24. Moselle (57) : SSIAD de Courcelles-Chaussy/Solgne – Association Fondation Bompard
  25. Loire Atlantique (44) : Mutualité Retraite – SSIAD Estuaire sud loire- SSIAD Sillon et Loire
  26. Haute Corse (2B) : SSIAD Aiutu e sulidarita
  27. Dordogne (24) : SSIAD de Vergt
  28. Haute Garonne (31) : Association Familiale et Cantonale de Montastruc
  29. Var (83) : Santé assistance services
  30. Val d’Oise (95) : Association pour le développement des services de soins infirmiers a domicile dans le Val d’Oise (ADSSID)
  31. Oise (60) : Association ABEJ Coquerel
  32. Finistère (29) : Les Mutuelles de Bretagne – Brest
  33. Vendée (85) : Fédération ADMR Vendée
  34. Calvados (14) : Croix-Rouge française
  35. Nièvre (58) : SSIAD Croix Rouge française de la Nièvre
  36. Eure et Loire (28) : ADMR
  37. Haute-Loire (43) : Hôpital local Pierre Gallice à Langeac
  38. Saône et Loire (71) : Hôpital local de Louhan »

Source FEHAP

 

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