Auteur : Vincent
Rentrée 2018 Etudes de Psychomotricité – Concours d’entrée en Institut de Formation de Psychomotricité
Olivier Dassault – Question N° 2124 au Ministère des solidarités
Question soumise le 17 octobre 2017
M. Olivier Dassault attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance du diplôme de psychomotricien obtenu en Belgique.
Lire la suite (question et réponse du 24/10/17)
PRIX MICHEL SAPIR 2018
RELATION SOIGNANT-SOIGNE :
LES INCIDENCES INCONSCIENTES
DANS LA RELATION SOIGNANT SOIGNE ET LEURS EFFETS SUR LE SOIN
Sous l’égide de la Fondation de France, organisée par l’AREPS (Association de Relaxation Psychanalytique Sapir), l’AFB (Association de Formation Balint) et l’AIPB (Association Internationale de Psychodrame Balint), ce prix s’adresse à tous les soignants quel que soit leur mode d’intervention, par la parole ou par une médiation corporelle.
Il sera attribué à l’auteur d’un travail original inédit, ni publié, ni soutenu, centré sur la pratique clinique et la réflexion théorique qui lui est associée.
Propositions pour un MASTER de Psychomotricité suite au rapport IGAS IGAENR
Pour faire suite à la publication du rapport GAS IGAENR sur les Formations Paramédicales, paru le 31 août 2017 :
À la suite de la Grande conférence de santé de février 2016, une mission conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) a été chargée par les ministres, en juillet 2016, d’examiner les modalités de mise en œuvre de trois mesures :
- mesure 5 : droits sociaux des étudiants en formation paramédicale,
- mesure 6 : évaluation de l’offre de formation,
- mesure 13 : ancrage pédagogique de ces formations à l’université.
Y a été adjointe, par souci de cohérence, la mesure 14 (extension aux instituts paramédicaux du principe d’évaluation de l’enseignement supérieur).
La mission a travaillé en étroite concertation avec les acteurs concernés, en particulier Régions de France. Ces acteurs saluent l’universitarisation comme une avancée devant contribuer à l’amélioration de la qualité de formation des étudiants, mais ils déplorent l’inaboutissement de ce processus.
Plusieurs propositions de la mission, consensuelles, semblent à même de répondre aux interrogations subsistantes :
- en simplifiant le parcours étudiant dans les formations paramédicales, qui serait alors aligné sur celui des autres étudiants à l’université ;
- en rendant plus accessibles d’un point de vue social ces formations, via notamment la suppression des concours de recrutement et la maîtrise des frais de scolarité ;
- en rendant plus lisibles leur gouvernance et leur financement, et en renforçant les mutualisations déjà existantes ;
- en menant à bien, à la fois, l’inscription des formations paramédicales dans le cadre licence-master-doctorat, le développement des parcours de recherche, et le renforcement de l’innovation pédagogique.
Ø Ce qu’il faut retenir pour l’essentiel, à ce jour :
- Le soutien des membres de la commission de manière unanime et sans équivoque à un traitement égalitaire de tous les étudiants paramédicaux ;
- Tous les étudiants doivent tous avoir les mêmes droits (accès aux BU et au RU, bourse, CROUS, etc.).
- Pour ce qui concerne plus particulièrement la profession de psychomotricien d’une part le rapport insiste sur le fait que, s’agissant de l’État, les ministères chargés de l’enseignement supérieur, et de la santé doivent, d’ici la rentrée 2018, achever la réingénierie des formations d’IBODE, puériculteurs, PSYCHOMOTRICIENS.
- D’autre part, la recommandation 17 est particulièrement intéressante : Elle stipule : Réingénier le diplôme d’État de psychomotricien sur une durée de 1 an + 2 ans + 2 ans reconnue au grade de master, avec une première année universitaire généralisée, PACES/STAPS/SVT ou nouvelle année accessible par APB avec sélection, et 4 ans en institut public ou privé.
En contrepartie de la reconnaissance du grade de master, la partie de la formation relevant de l’université doit valider une initiation à la recherche. Aussi conviendra-t-il, à la faveur de la réingénierie des formations concernées (IBODE, puéricultrice, psychomotriciens et à terme ergothérapeute), de s’assurer de l’introduction dans la formation d’une initiation à la recherche sur le modèle de la formation des IADE.
Certes ce rapport n’est pas encore validé par le gouvernement, ce ne sont que des préconisations, mais elle conforte la délégation dans ses choix politiques évoqués depuis plusieurs années. Il importe donc d’être particulièrement vigilant et de suivre les commentaires et ou réponses du gouvernement et des ministères concernés…
NE RIEN LACHER….