Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la Santé et des Sports, a reçu le rapport « Education thérapeutique du patient propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne » demandé par le Premier ministre à Denis JACQUAT, député de la Moselle, mercredi 07 juillet 2010.
Quinze millions de patients souffrent aujourd’hui de pathologies chroniques et 200 000 nouveaux patients, dont 150 000 diabétiques, sont diagnostiqués chaque année. Différentes études ont montré que la moitié des patients souffrant de diabète ou de maladies cardiovasculaires ne prenaient pas régulièrement leur traitement.
Plus inquiétant, de 22 à 28% des patients ayant subi une transplantation rénale sont également non observants au risque d’entraîner un rejet de leur greffe.
Toutes les études démontrent que l’éducation thérapeutique du patient (ETP) qui s’est progressivement développée depuis une vingtaine d’années est un facteur important d’amélioration de la prise en charge des patients souffrant de maladies chroniques.
La loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi HPST) a introduit l’ETP par son article 84 dans le droit français.
Cet article distingue l’Education Thérapeutique du Patient et les actions d’accompagnement.
« L’ETP s’inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie… Les actions d’accompagnement font partie de l’éducation thérapeutique. Elles ont pour objet d’apporter une assistance et un soutien aux malades, ou à leur entourage, dans la prise en charge de la maladie ».
Ce rapport étudie les moyens de développer et de financer l’ETP.