Auteur : Vincent

Les 44ème J.A. de Montpellier sont terminées !

Les 44ème J.A. de Montpellier sont terminées !

Le rideau est tombé sur ces 44èmes Journées Annuelles de Thérapie Psychomotrice.

Ce furent 3 journées magnifiquement organisées, avec professionnalisme et créativité. Les interventions de très grande qualité alliant la conceptualisation à la clinique psychomotrice. Que tous ici se trouvent remerciés pour le travail effectué.

Le Comité des JA affinant et peaufinant chaque année les aspects organisationnelles.

Le Comité d’Organisation, Psychomot Lib’Herault, AGREP, qui ont su avec l’appui du Comité scientifique donné de la rigueur à ces Journées en proposant des intervenants d’une très grande richesse.

Les Etudiantes et étudiants, de toutes les écoles, qui ont su apporter leur aide avec efficacité et sourire.

Je ne peux citer ici tous les noms, mais un document de synthèse sera bientôt disponible sur cette page.

Bravo aux congressistes qui malgré les événements ont permis la notion « ETRE ENSEMBLE ».

Un merci tout particulier à Anne LOPEZ pour son dynamisme et sa volonté de partage… Ce fut un flashmob très émouvant…

Bravo à tous !

 

Le Syndicat National d’Union des Psychomotriciens présentait

Les 44èmes Journées Annuelles de Thérapie Psychomotrice

MÉDIATION, QUAND TU NOUS TIENS !

Singularité et pertinence des supports thérapeutiques en psychomotricité

12, 13, et 14 NOVEMBRE 2015 
Centre des Congrès 
LE CORUM – MONTPELLIER

Téléchargez le programme complet, le bulletin d’inscription et les renseignements pratiques des JA 2015

 

MÉDIATION, QUAND TU NOUS TIENS !

Singularité et pertinence des supports thérapeutiques en psychomotricité

Médiation vient du latin mediare qui signifiece qui s’interpose, se met entre deux parties pour amener un accord, un aménagement. Dans le soin, la médiation permet de mettre en place un élément tiers dans la relation soignant-soigné.

A l’occasion des 44èmes journées annuelles de thérapie psychomotrice, nous souhaitons montrer la richesse des médiations utilisées et leur intérêt dans les pratiques psychomotrices.

Aujourd’hui les avancées technologiques, les apports des neuro-sciences, l’évolution nosographique, et les changements sociétaux ont considérablement modifiéou réinventé les modes de pratiques professionnelles médicales et paramédicales. Depuis les fondements de la psychomotricité et la création du Diplôme d’etat, les psychomotriciens participent à ce processus de transformation et l’intègrent à leur pratique.

Comment aujourd’hui, le psychomotricien s’approprie-t-il une médiation ? Comment s’engagent le patient et le psychomotricien dans cette rencontre ?

Ces journées seront l’occasion d’approfondir ces questions et d’aborder l’accordage pluri-professionnel existant autour de la notion de médiation.

Comité scientifique 
JEAN-MICHEL ALBARET
FRANCOISE GIROMINI
BENOIT LESAGE
MARIE-FRANÇOISE LIVOIR-PETERSEN
CATHERINE POTEL-BARANES
PHILIPPE SCIALOM
ET LE COMITÉ D’ORGANISATION

Comité d’organisation 
MARION ATTALIN
CÉLINE BRASSARD
SOPHIE CHOISNEL
AUDREY COULET
ISABELLE LISSE
ISABELLE LOCKHART
SANDY PATAT
ARMAND PIJULET
NATHALIE POUILLAT
NATHALIE RITTER
SABRINA RUIZ
DELPHINE SIGUIE
AUDREY VOLPILIERE

Comité JA du S.N.U.P. 
Aurélie BAUGE
Jacob DAHAN
Maud SAVARY
Delphine SCHMITT
Yannick THOMAS

S.N.U.P.
24, bd Paul Vaillant Couturier
94200 Ivry sur Seine
Tél : 01 56 20 02 91
Fax : 01 56 20 14 70
http://www.snup.fr
infosnup@orange.fr
ja.montpellier2015@gmail.com

PSYCHOMOT LIB’HERAULT
psychomotlibherault@gmail.com

AGREP
agrep30@sfr.fr

 

 

 

Eléments de langage concernant la réingénierie de la profession

Eléments de langage concernant la réingénierie de la profession

PRÉAMBULE

Le document qui suit est destiné à fournir les éléments de langage qui peuvent permettre à n’importe quel psychomotricien de répondre à la grande majorité des questions que l’on pourrait lui poser au sujet de son métier, mais surtout au sujet des raisons de la mobilisation à venir.

Il se présente sous la forme d’une discussion à l’oral entre un psychomotricien lambda et une personne qui ne connait pas forcément notre métier et n’a jamais entendu parler de la réingénierie. Ce texte a avant tout pour vocation de vulgariser un peu le discours pour qu’il soit plus compréhensible pour le plus grand nombre de personnes possibles. C’est la raison pour laquelle certains aspects de la présentation peuvent paraître réducteurs pour quelqu’un d’averti.

Les véritables éléments de langage, c’est-à-dire les arguments que tout psychomotricien doit connaitre et être capable de formuler en fonction des questions qu’on lui pose, sont les éléments en gras dans le texte. Il est important que ces arguments soient relayés par tous, quel que soit l’interlocuteur. Plus notre discours sera harmonisé, mieux il portera.

Qu’est-ce qu’un psychomotricien ?

C’est avant tout un professionnel de santé qui travaille sur prescription médicale, dans les hôpitaux, les centres d’accueil et de soin public ou privé, et en libéral. Il doit faire actuellement 3 années d’étude dans un Institut de Formation en France avant d’obtenir un Diplôme d’Etat. Il réalise des soins psychomoteurs auprès des personnes qui en ont besoin tout au long de la vie, du bébé prématuré à la personne âgée. Il intervient dans le cadre de l’éducation psychomotrice, la prévention, l’éducation pour la santé, la rééducation, la réadaptation et la psychothérapie à médiation corporelle.

C’est quoi en fait le soin psychomoteur ?

Le principe général de l’intervention du psychomotricien repose sur le fait que l’expérience que chacun fait de son corps dans toutes ses activités, la façon dont il apprend à le connaitre et à l’utiliser, lui permet de construire, d’organiser et de réguler l’ensemble de ses comportements. Il s’agit des comportements moteurs (la construction des gestes par exemple), des comportements liés à la relation aux autres (régulation des émotions, communication non verbales notamment) et des comportements cognitifs (attention/concentration, organisation dans le temps et l’espace en autres). En fait, cela concerne la globalité de la personne, et tout ce qui témoigne du lien entre le corps et l’esprit. Si on devait réduire en une simple phrase on pourrait dire que le soin psychomoteur, c’est aider le patient à comprendre comment il arrive à connaitre et utiliser son corps pour bouger, s’organiser et s’exprimer, cela afin qu’il puisse se développer harmonieusement et s’adapter le mieux possible à son environnement. Vous comprenez donc que les applications sont très vastes !!!!

Et concrètement, ça se passe comment ?

Avant toute chose, le psychomotricien propose un bilan psychomoteur. C’est un temps de rencontre avec la personne qui permet d’évaluer avec elle son fonctionnement psychomoteur, d’établir un diagnostic psychomoteur puis un projet de soin. Pendant une séance, le psychomotricien va utiliser diverses techniques et méthodes de soin constituées d’activités motrices, de jeux ou d’outils de rééducation qui sont adaptés à la fois à la difficulté présentée par le patient, à ses besoins, à ce qui l’intéresse, le motive. Concrètement, on utilise de la relaxation, des jeux (au sens le plus large du terme), du matériel varié (ballon, cerceaux, bâtons…), et autres activités pouvant appartenir à des domaines tels que les arts martiaux, la danse, les arts graphiques, le modelage, des sports, la médiation animale, et beaucoup d’autres encore.

Toutes ces activités sont choisies et utilisées pour les effets qu’elles peuvent avoir sur les difficultés physiques, psychiques ou neurologiques que rencontrent les patients. Elles nous permettent d’aborder, directement ou indirectement, ces difficultés, et de faire en sorte qu’elles puissent se réduire, voire disparaitre, ou bien être compensées ou contournées.

Quelles sont vos revendications exactement ?

Alors nous demandons à ce que soient rouverts les travaux de réingénierie pour notre profession, que soient pris en compte nos besoins de formation pour répondre aux nouvelles exigences de notre métier, et pour cela nous souhaitons que la durée de nos études soit portée à 5 ans, assortie du grade Master.

Réingénierie ?

Tout part d’un accord Européen (accords de Bologne) qui oblige tous les pays à réformer, avant 2017, leur système d’enseignement supérieur (tout ce qui est post bac en France). Tous les pays européens doivent adopter le système LMD : Licence (3 ans d’études) – Master (5 ans) – Doctorat (8 ans et plus). En 2008, le gouvernement français a lancé cette réforme pour l’ensemble des professions de santé. Mais plutôt que de transformer ces formations en Licence, Master ou Doctorat, ou encore de les assortir du niveau correspondant (ce qu’on appelle un grade), il a choisi d’en profiter pour réactualiser les référentiels de chaque métier. Cela veut dire que l’on a redéfini pour chaque profession les actes qu’elle est autorisée à réaliser, les compétences exigées pour réaliser ces actes, et la formation nécessaire pour acquérir ces compétences.

Et où se pose le problème pour vous ?

Il se trouve que les psychomotriciens, comme les autres professionnels de santé, ont travaillé depuis 2008 à cette réingénierie. Ils ont construit et fait valider par les autorités (DGOS) les parties qui concernent les activités et les compétences du psychomotricien. Mais depuis 2011, les Ministères qui ont la responsabilité de notre profession (la Santé et l’Enseignement Supérieur et la Recherche) ont décidé, seuls, de suspendre ces travaux. Du fait de cette suspension, le travail effectué pour les activités et les compétences n’est pas officialisé, les formations ne peuvent être complètement réactualisées et les professionnels n’ont toujours pas de grade assortis à leur diplôme. Au final, nous restons avec un référentiel qui date, pour une partie, de près de 30 ans ! Et depuis 2011, nous ne cessons de demander à ce que ces travaux reprennent, d’autant plus que les principales professions de notre famille de métier (la rééducation), ont, eux, terminé leur réingénierie.

Mais pourquoi est-ce suspendu alors ?

Au départ, toutes les professions avaient pour consigne de réécrire leur référentiel métier en conservant la même durée d’étude. Mais on s’est vite rendu compte que cela était intenable du fait de l’élargissement des champs d’action de nos professions, mais aussi et surtout du fait de l’augmentation considérable des connaissances nécessaires pour former un psychomotricien. De plus, la nécessité d’améliorer les traitements, de mesurer leur efficacité et d’innover pour s’adapter aux nouveaux besoins de santé demande à nos professions de développer leur secteur de recherche. C’est tout cela qui fait que l’on demande une augmentation de la durée d’étude à 5 ans, ce qui correspond donc au grade Master.

Bizarrement, cela a semblé évident pour des professions qui nous sont particulièrement proches (Orthophonistes, Kinésithérapeutes ont vu leur durée d’étude passer à 5 ans), mais les ministères ont fait marche arrière pour les psychomotriciens !!!! Depuis que nous avons, comme nos collègues, demandé le passage des études à 5 ans assortis du grade Master, les portes des ministères nous sont fermées et il n’y a plus moyen d’avancer ! Nous avons pourtant, et de nombreuses fois, demandé à ce que ce travail reprenne. Nous avons même été 3000 à manifester dans les rues de Paris le 5 décembre 2014 ! Mais toujours rien !!!! Et c’est comme ça depuis 4 ans… Cela ne peut plus durer, les psychomotriciens sont traités de manière injuste, ils se sentent déconsidérés, méprisés par l’Etat…

Mais en quoi cela est-il un problème finalement de ne pas finir cette réingénierie ?

Sans réingénierie, il est impossible d’établir un nouveau programme d’étude qui s’accorde avec les activités actuelles et à venir de la profession. Parmi ces activités, qu’elles soient actuellement pratiquées par de nombreux psychomotriciens, ou qu’elles soient nouvelles et/ou en cours de développement, plusieurs ne figurent pas dans le texte qui définit le champ d’action du psychomotricien, car il date de 1988 !!! Aujourd’hui, les psychomotriciens interviennent (et cela à la demande du Ministère de la Santé qui est responsable de ce blocage), dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, des retours d’AVC, de la douleur, et d’autres pathologies qui constituent un défi de santé publique pour notre pays. Or, l’étude des modalités de traitement par le soin psychomoteur de ces pathologies ne figurent même pas dans le programme officiel actuel !!!

En nous empêchant de finir ce travail de réingénierie, et donc d’obtenir ce grade qui nous permet de poursuivre, après l’obtention du D.E., des formations dans l’enseignement supérieur, on nous interdit de développer le métier et de l’adapter aux besoins de la population française !

Bref, le gouvernement nous impose d’être plus efficace, d’améliorer la qualité des soins que nous prodiguons aux patients, d’être toujours à la pointe dans toujours plus de domaine, mais il nous demande de le faire dans un cadre légal qui n’est plus adapté aux besoins actuels et à venir de la population !!! C’est totalement incompréhensible et une véritable injustice pour les psychomotriciens !!!

Et pourquoi êtes-vous attaché à cette demande de grade Master ?

Le grade Master permet aux futurs professionnels d’acquérir des compétences dans le champ de la recherche. C’est crucial pour l’avenir de la profession. Car nous devons nécessairement actualiser les connaissances dans le domaine de la psychomotricité : développer de nouveaux modèles pour comprendre les difficultés psychomotrices des patients, développer de nouveaux outils d’évaluation, montrer l’efficacité de nos interventions… Or c’est la recherche qui permet cette évolution indispensable du métier pour rendre un service de meilleure qualité au patient. Et qui mieux que les psychomotriciens sont capables de travailler sur cette évolution ? Les pouvoirs publics, mais aussi la population française dans son ensemble, attendent cela d’une profession comme la nôtre. C’est absolument vital pour le devenir de notre profession. Pour cela nous devons en avoir les compétences, et c’est le master qui nous les donnera.

En cette période où le gouvernement dit vouloir moderniser le système de santé en France, s’opposer à l’évolution d’un métier comme le nôtre est un non-sens complet ! C’est pour défendre l’avenir de notre métier, et l’intérêt des patients, que nous manifesterons le 27 Novembre prochain !!! (Suite aux évènements du 13 novembre 2015 – la manifestation est annulée)

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Lettre au Président de la République

Paris, le 01 Octobre 2015
M. Le Président de la République
Palais de l’Elysée
55, Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS

Objet : réouverture des travaux de réingénierie pour la profession de psychomotricien

Monsieur le Président,

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur la situation actuelle des psychomotriciens en France, situation qui devient de plus en plus intenable pour les milliers de professionnels et d’étudiants concernés.

Voilà près de sept ans que les travaux de réingénierie concernant les professions de santé ont été lancés. Durant ces sept années, les psychomotriciens, comme les autres métiers de la rééducation, ont oeuvré à ce projet essentiel, tant pour l’avenir de leur métier que pour la qualité des soins dispensés à nos concitoyens. Suivant les recommandations du Ministère de la Santé, et observant scrupuleusement la méthodologie imposée par ce dernier, ils ont redéfini et actualisé les activités et compétences qui définissent l’exercice actuel et à venir de leur art.

Malheureusement, tout ce travail reste vain à ce jour puisque, depuis 2011, les travaux sont suspendus unilatéralement par le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Depuis que les psychomotriciens ont fait la démonstration de la nécessité d’une augmentation de leur durée d’études à cinq ans, correspondant au grade de Master, aucune des réunions avec les Ministères n’a permis de faire aboutir cette démarche.

Nous vous avions déjà alerté en 2012 lors de la dernière campagne présidentielle, et vous nous aviez répondu, Monsieur le Président, que vous vous engagiez à faire en sorte que la profession soit reconnue à sa juste valeur, excluant par ailleurs tout passage en force ou instauration d’une profession à deux vitesses. Vous évoquiez également la nécessité d’évaluer la possibilité d’aligner la profession de psychomotricien sur celle d’orthophoniste, qui a, de son côté, obtenu un Master. Mais depuis, aucune concrétisation de ces promesses n’est advenue.

Il aura fallu plus de 3000 psychomotriciens manifestant dans Paris le 5 décembre 2014, pour que les autorités daignent enfin prendre en compte nos revendications. Puis le début d’optimisme suscité par une première réunion positive en Janvier 2015, auprès du cabinet de Madame Touraine, va rapidement s’évanouir. C’est une volte-face complète qui est faite le 3 juin. Ce jour-là, nos interlocuteurs sont issus de l’administration et non plus du cabinet de Madame la Ministre. Ils nous annoncent que ces travaux restent finalement suspendus sine die, admettant au passage qu’ils n’avaient pas pris le temps de consulter les documents explicatifs que nous avions, et à plusieurs reprises, mis à leur disposition… Cette décision est d’autant plus incompréhensible que les principaux métiers de rééducation ont de leur côté terminé leur travaux de réingénierie ! Puis en juillet 2015, Madame la Ministre de la Santé annonce, en réponse à une série de questions écrites, qu’elle « souhaite » que les travaux reprennent rapidement, mais sans prendre une position claire quant à l’action qu’elle doit mener, ni apporter le moindre élément de réponse quant aux revendications de la profession.

Nous cherchons en vain la cohérence du gouvernement face à la mobilisation sans précédent d’une profession de santé. Que peut-on ressentir devant ce manque de respect pour les 10 000 professionnels et près de 2600 étudiants concernés en France ? Comment peut-on accepter qu’un état juge inutile de permettre l’évolution d’un métier qu’il n’hésite pourtant pas à solliciter fortement au travers de différents plan de santé (Alzheimer, Autisme, Maladies Neuro-Dégénératives, etc.) ?

Tout le travail effectué quotidiennement par les psychomotriciens est ainsi dévalorisé, et la profession dans son ensemble se sent déconsidérée. Il est intolérable que l’on puisse être à ce point méprisé par nos Ministères de tutelle qui ne portent visiblement guère plus d’intérêts au nombre grandissant de patients en France qui ont besoin de soins psychomoteurs.

Comment les Ministres de la Santé et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pourraient-ils ne pas tenir compte des promesses que vous avez faites, promesses dont les conséquences sur le plan financier sont quasiment inexistantes ?

La profession a toujours favorisé le dialogue et la concertation. Mais il nous faut faire l’amer constat que la démarche raisonnée et responsable qui a été la nôtre jusqu’à maintenant s’avère insuffisante, si ce n’est inutile devant tant d’affronts et d’inconséquences de la part de ces Ministères.

A la détermination sans faille dont font preuve les psychomotriciens pour que leur métier soit enfin ramené à sa légitime place et fasse l’objet de la considération qu’il mérite, s’ajoute aujourd’hui une colère profonde. Nous n’attendons pas de Madame Touraine, ni de Monsieur Mandon, qu’ils nous fassent part de leurs souhaits. Nous leur demandons avec la plus grande insistance d’exercer enfin leur responsabilité, et de décider sans tarder de rouvrir les travaux de réingénierie pour le métier de psychomotricien.

C’est désormais uniquement dans ce cadre que la profession reprendra les discussions et fournira aux Ministères les éléments qui étayent et démontrent le bienfondé de leur demande d’allongement des études en cinq ans assorti du grade Master.

Tant que cette réouverture ne sera pas actée, les psychomotriciens sont bien décidés à faire entendre leur colère et leur impatience, et à faire reconnaitre tant la valeur de leur profession que son utilité auprès de la population française.

En attendant que nos revendications soient entendues, veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de notre très haute considération.

Franck PITTERI,
Représentant de la délégation AFEPP, 
ANEP, AFPL, SNUP, FFP, CEDIFP, 
UNSA, FO, SUD, CFE-CGC, CGT, CFTC

 

Courrier de rentrée 2015 !

Courrier de rentrée 2015 !

Les membres du conseil d’administration du S.N.U.P vous souhaitent une bonne rentrée pleine d’énergie et de créativité. Outre les dossiers en cours, le S.N.U.P est toujours très mobilisé et actif dans les réunions de travail entre les différents partenaires syndicaux, étudiants et des pouvoirs publics.

Notre attention est particulièrement tournée vers la construction de notre diplôme dont la redéfinition passe par le processus de réingénierie des diplômes de santé qui est à l’oeuvre depuis 2009.

Pour les psychomotriciens, les travaux avec la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) sont suspendus depuis maintenant 4 ans, dans le profond mépris de cette situation par nos deux ministres de tutelles : Ministère des Affaires Sociales et Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il est nécessaire de faire entendre notre voix dans l’espace public et citoyen.

En cette période d’incertitude sur l’avenir de notre profession et sa place dans le paysage sanitaire en France, il est essentiel que nous puissions rester unis et témoigner de cette volonté de construire un métier de santé fort de son essor. C’est par une actualisation des pratiques de soins et une collaboration au protocole de recherches que nous bâtirons l’identité du psychomotricien.

Le S.N.U.P oeuvre jour après jour à porter la reconnaissance professionnelle de tous les psychomotriciens au regard des pouvoirs publics.

Plus que jamais, votre adhésion soutient notre démarche, votre voix est pleinement représentée. A chaque réunion avec les représentants des ministères, nos interlocuteurs ont connaissance du nombre d’adhérents que les membres des organisations professionnelles siégeant autour de la table représentent.

Aidez nous à avoir une parole forte et ainsi mieux prise en compte.

Le conseil d’administration du S.N.U.P

 

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