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COVID-19 : Etat des lieux de l’exercice des psychomotriciens (situation au 16 mars 2020)

COVID-19 : Etat des lieux de l’exercice des psychomotriciens (situation au 16 mars 2020)

ATTENTION : ARTICLE ACTUALISÉ 16 mars 2020 à 16H:

Complément au communiqué du 16 mars 2020. Etat des lieux sur la Situation Co-Vid 19

Le SNUP a décrit la situation concernant l’exercice professionnel des psychomotriciens dans un communiqué paru précédemment aujourd’hui. 

A l’heure actuelle, notre position est d’ores et déjà de conseiller à tous les professionnels qui sont en possibilité de le faire de mettre en place des mesures de confinement pour eux mêmes et leurs proches.

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Etat des lieux de l’exercice des psychomotriciens (situation au 16 mars 2020)

Nous tenons à rappeler ici les consignes des pouvoirs publics, essentielles à mettre en place afin de limiter l’épidémie:

– Saluer sans se serrer la main

– Les mesures d’hygiène: se laver les mains avant et après chaque séance, laver régulièrement le matériels et les zones de contact : poignées de porte, chaises, tables…, utiliser du gel hydro alcoolique…)

– Tousser / éternuer dans son coude

– Utiliser des mouchoirs à usage unique

– Dans la mesure du possible, respecter une distance sociale d’au moins 1m pour éviter toute éventuelle contamination- Etre attentif à tout signe de maladie pour soi et/ou ses bénéficiaires (même un simple rhume) 

Face aux mesures prises au niveau nationale concernant l’épidémie de Coronavirus, nous essayons de répondre au mieux à un ensemble de questions qui se posent, selon les situations de chaque psychomotricien.ne et de la spécificité de son exercice professionnel. 

Vous êtes salarié par un établissement:

Nous vous recommandons de suivre les directives de votre établissement employeur. Si certaines situations vous paraissent imprécises ou vous interpellent, vous pouvez questionner l’Agence Régionale de Santé de votre région (les numéros des ARS par région ont été publié sur la page Facebook du SNUP).

Si vous considérez que vous êtes exposés à un risque qui vous met en danger ou vos patients, vous pouvez exercer votre droit de retrait.

Par ailleurs, selon le type de structure dans laquelle vous travaillez, votre établissement peut considérer que vous êtes réquisitionné compte tenu de votre fonction de professionnel de santé. 

Si vous êtes dans cette situation et que vous devez organiser la garde de vos enfants, vous pouvez vous rapprocher de votre employeur, l’établissement de vos enfants ou d’assistantes maternelles (dont la capacité d’accueil a été augmenté). 

Si votre établissement décide de fermer, votre salaire peut pour autant être maintenu. 

Si votre employeur décide de vous déclarer comme étant au chômage partiel, cela vous donne droit à des indemnités de chômage (84 % du salaire net, 70% du salaire brut, d’après les Echos).

Vous avez un exercice en libéral ou au domicile des patients :

Les contacts que nous avons eu avec certaines ARS (le 13 mars) vous considère comme «contact risque faible». Vous pouvez continuer votre activité de soin en augmentant les mesures de protection mais vous n’avez pas à arrêter votre travail. 

Les activités de soins en groupe ne sont pas suspendues non plus.

A l’heure actuelle (16 mars), cette situation peut tout à fait évoluer. Nous vous tiendrons informé. 

Par ailleurs, vous avez la possibilité de décaler vos déclarations URSSAF afin d’alléger vos charges de fonctionnement.

Voir : https://www.urssaf.fr/portail/home/actualites/autres-actualites/epidemie-de-coronavirus.html?fbclid=IwAR3k_BLcecIR5iCuHDZ_VffANeoRODbiomPtfq345V6RN4Vo2xXnQ1RUjPc

Si vous avez ou estimez des difficulté de trésorerie, ulétrieures, vous pouvez demander une aide financière à l’URSSAF avec le document suivant: https://www.federation-auto-entrepreneur.fr/sites/default/files/aide_financiere_urssaf.pdf?fbclid=IwAR29eMbo5pW2GCafacgs5XZO0HSY0GlIHmGakiHyjozr2vKwpntoSLa1Now

Vous avez des enfants à charge qui ne peuvent pas être gardés ou accueillis dans les établissements scolaires et périscolaires:

Si vous êtes en libéral, travailleur indépendant, vous devez déclarer votre situation sur le site de l’assurance maladie. 

Si vous êtes salarié d’un établissement, votre employeur déclare cette situation à l’assurance maladie et vous serez indemnisé sans jour de carence. Cette situation est reconnue comme enfant malade

Vous êtes salarié d’un établissement de la fonction publique, apparemment le délais de 3 jours de carence est maintenu.

Nous vous recommandons également de contacter par ailleurs votre caisse privée d’assurance maladie afin de vous informer des mesures et des prises en charge qu’ils ont mis en place de leur côté.

Vous avez été en contact avec une personne malade contaminée par le Co-vid 19 ou vous êtes, vous-même, atteint par ce virus:

Vous êtes pris en charge par l’assurance maladie.

La Direction Générale de la Santé nous a confirmé que les psychomotricien.ne.s touchés seraient pris en charge par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Il est précisé que des indemnités journalières peuvent être versées aux professionnels de santé libéraux à savoir l’indemnisation pour un maximum de 20 jours (sans délai de carence) jusqu’à la limite de 72 euros/jour.

Plus d’informations sur : https://www.ameli.fr/llle-et-vilaine/medecin/actualites/covid-19-prise-en-charge-des-ij-des-professionnels-de-sante-liberaux?fbclid=IwAR2hRxN1sPVCVvjJ4z3GRiDchYocGWVNvImvUXL3tW6TP4NjtMe7x60es5I

https://www.caducee.net/actualite-medicale/14764/112-d-indemnites-journalieres-pour-les-professionnels-de-sante-liberaux-en-cas-d-arret-de-travail-lie-au-coronavirus.html

Nous vous recommandons également de contacter par ailleurs votre caisse d’assurance privée afin de vous informer des mesures et des prises en charge qui ont été mises en place.

Si la situation sanitaire du pays nécessite un confinement généralisé:

Vous devrez interrompre totalement votre exercice professionnel, temporairement. Et nous n’en savons pas plus à l’heure actuelle.

La réserve sanitaire:

Par ailleurs, les différents interlocuteurs des pouvoirs publics avec lesquels nous avons été en contact, nous précise que l’énergie et l’engagement de chacun est nécessaire. A ce titre il vous est possible de contacter la réserve sanitaire, si vous souhaitez et avez la possibilité de renforcer le système de santé.

Résultats de l’enquête sur l’utilisation d’outils standardisé dans l’évaluation Psychomotrice

Résultats de l’enquête sur l’utilisation d’outils standardisé dans l’évaluation Psychomotrice

Aude PAQUET, Psychomotricienne, chercheure auprès de l’Unité de Recherche et de Neurostimulation du centre hospitalier Esquirol de Limoges, nous transmet ici les résultats de l’enquête sur l’utilisation d’outils standardisés dans l’évaluation psychomotrice qu’elle a menée de Décembre 2018 à Juillet 2019 auprès de 1376 psychomotricien.ne.s, au moyen de questionnaires que nous avons contribué à soumettre aux professionnels via nos plate-formes médias.

Nous la remercions ici chaleureusement pour son travail !

POUR CONSULTER LE RAPPORT D’ENQUÊTE, VEUILLEZ CLIQUER SUR L’IMAGE SUIVANTE :

Hommage à Fabienne LEPLAT

Hommage à Fabienne LEPLAT

Fabienne Leplat nous a quitté cet été. Malgré son combat de plusieurs années contre la maladie, elle avait pu être parmi nous aux Journées Annuelles de Rouen en 2016. 
Sa présence, son regard et son énergie nous manque ! Mais le SNUP garde la trace profonde de son travail théorico-clinique ainsi que de ses convictions philosophiques et politiques.
Florence BRONNY, Présidente du SNUP

« Apporter du mieux-être à tous les âges de la vie ! »  Voilà l’idée personnelle, véritable projet professionnel que défendait et nourrissait depuis toujours Fabienne Leplat et qu’elle avait tenu à rappeler lors des journées annuelles du snup organisées avec son équipe en 2013 à St Etienne. Fabienne était une femme de conviction et d’engagement professionnel et politique. Elle avait su s’investir sur des sujets de vie individuelle et sociale, et les sujets d’environnement bioéthique complémentaires avec chaque fois le souci d’améliorer les conditions du savoir être et du savoir vivre. C’était une femme de combat, généreuse, attentive, sachant mesurer ses actions et ses décisions. Elle restait à l’écoute et s’était énormément investie sur le plan professionnel, même malade, pour faire avancer la réflexion théorico-clinique de la psychomotricité au SNUP et ailleurs. Mais elle refusait de se laisser enfermer dans des certitudes et confrontait en permanence ses idées et sa pratique face aux avancées sociales, technologiques, médicales, politiques et face aux changements institutionnels en tous genres. Elle avait fait de la thématique du groupe son cheval de lance, afin d’améliorer les relations et les modes de communication, afin d’améliorer la vie du groupe et celle de l’individu dans le groupe. Alors gageons que le groupe des Psychomotricien(nes)s saura lui reconnaitre sa part d’engagement véritable avec tous les honneurs qu’il se doit. »
par Armand Pijulet

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