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Propositions pour un MASTER de Psychomotricité suite au rapport IGAS IGAENR

Propositions pour un MASTER de Psychomotricité suite au rapport IGAS IGAENR

Pour faire suite à la publication du rapport GAS IGAENR sur les Formations Paramédicales, paru le 31 août 2017 :

À la suite de la Grande conférence de santé de février 2016, une mission conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) a été chargée par les ministres, en juillet 2016, d’examiner les modalités de mise en œuvre de trois mesures :

  • mesure 5 : droits sociaux des étudiants en formation paramédicale,
  • mesure 6 : évaluation de l’offre de formation,
  • mesure 13 : ancrage pédagogique de ces formations à l’université.

Y a été adjointe, par souci de cohérence, la mesure 14 (extension aux instituts paramédicaux du principe d’évaluation de l’enseignement supérieur).

La mission a travaillé en étroite concertation avec les acteurs concernés, en particulier Régions de France. Ces acteurs saluent l’universitarisation comme une avancée devant contribuer à l’amélioration de la qualité de formation des étudiants, mais ils déplorent l’inaboutissement de ce processus.

Plusieurs propositions de la mission, consensuelles, semblent à même de répondre aux interrogations subsistantes : 

  • en simplifiant le parcours étudiant dans les formations paramédicales, qui serait alors aligné sur celui des autres étudiants à l’université ;
  • en rendant plus accessibles d’un point de vue social ces formations, via notamment la suppression des concours de recrutement et la maîtrise des frais de scolarité ;
  • en rendant plus lisibles leur gouvernance et leur financement, et en renforçant les mutualisations déjà existantes ;
  • en menant à bien, à la fois, l’inscription des formations paramédicales dans le cadre licence-master-doctorat, le développement des parcours de recherche, et le renforcement de l’innovation pédagogique.

Ø  Ce qu’il faut retenir pour l’essentiel, à ce jour :

  • Le soutien des membres de la commission de manière unanime et sans équivoque à un traitement égalitaire de tous les étudiants paramédicaux ;
  • Tous les étudiants doivent tous avoir les mêmes droits (accès aux BU et au RU, bourse, CROUS, etc.).
  • Pour ce qui concerne plus particulièrement la profession de psychomotricien d’une part le rapport insiste sur le fait que, s’agissant de l’État, les ministères chargés de l’enseignement supérieur, et de la santé doivent, d’ici la rentrée 2018, achever la réingénierie des formations d’IBODE, puériculteurs, PSYCHOMOTRICIENS.
  • D’autre part, la recommandation 17 est particulièrement intéressante :  Elle stipule : Réingénier le diplôme d’État de psychomotricien sur une durée de 1 an + 2 ans + 2 ans reconnue au grade de master, avec une première année universitaire généralisée, PACES/STAPS/SVT ou nouvelle année accessible par APB avec sélection, et 4 ans en institut public ou privé.

En contrepartie de la reconnaissance du grade de master, la partie de la formation relevant de l’université doit valider une initiation à la recherche. Aussi conviendra-t-il, à la faveur de la réingénierie des formations concernées (IBODE, puéricultrice, psychomotriciens et à terme ergothérapeute), de s’assurer de l’introduction dans la formation d’une initiation à la recherche sur le modèle de la formation des IADE.

Certes ce rapport n’est pas encore validé par le gouvernement, ce ne sont que des préconisations, mais elle conforte la délégation dans ses choix politiques évoqués depuis plusieurs années. Il importe donc d’être particulièrement vigilant et de suivre les commentaires et ou réponses du gouvernement et des ministères concernés…

NE RIEN LACHER….

Psychomotricité en belgique : une situation préoccupante…

Psychomotricité en belgique : une situation préoccupante…

Nous attirons votre attention sur la situation de la pratique psychomotrice en Belgique. Suite aux décisions du gouvernement fédéral, le Ministère de la Santé belge envisage de considérer la psychomotricité comme un champ d’application relevant des métiers de masseur-kinésithérapeute, logopède et ergothérapeute. Ainsi, les psychomotriciens exerçant à ce jour en Belgique ne réaliseraient plus que des activités d’éducation et de prévention des personnes. Toute action attribuée à une pratique de soin serait alors considérée comme exercice illégal d’une des professions paramédicales précédemment citées.

Le conseil d’administration du SNUP est très alarmé à l’idée qu’une telle décision soit entérinée.

Ce serait alors un acte de renégation de notre profession. Nous y voyons un événement menaçant pour la psychomotricité.

En effet, pour la première fois un gouvernement acterait la disparition de notre métier sur son territoire et distribuerait notre champ d’application à d’autres professionnels de santé. C’est une atteinte à la pratique de chacun-e d’entre nous.

Nous considérons qu’une telle situation marque le recul du développement scientifique et innovant des pratiques de santé pour les citoyens.

Nous demandons au gouvernement belge de reconnaitre la pratique de la psychomotricité comme un soin, encadré par un code de la Santé et une réglementation de la formation initiale (référentiel métier, réglementation des écoles, mise en place d’un numérus clausus, …)

Nous appelons tous les psychomotriciens de l’union européenne et à l’international à soutenir nos confrères psychomotriciens belges dans la défense de l’identité professionnelle du psychomotricien. Pour cela une première marque de soutien est la signature de la pétition dont le lien est le suivant:

http://www.mesopinions.com/petition/sante/contre-disparition-psychomotricien-acteur-soin/20536

C’est dans l’union et l’alliance confraternelle que nous serons plus fort à promouvoir la singularité de notre champ théorico-clinique et de nos techniques de soin.

Le conseil d’administration du SNUP

Mouvement de grève des professionnels de la rééducation le 3 juin 2016

Mouvement de grève des professionnels de la rééducation le 3 juin 2016

La CGT, FO, Sud, l’UNSA appellent à manifester vendredi 3 juin devant le ministère de la santé pour améliorer les salaires des rééducateurs dans la fonction publique hospitalière.

 

Le SNUP soutient ce mouvement et encourage tous les psychomotriciens
à se mobiliser auprès de nos confrères professionnels de la rééducation.

 

Documents

Préavis du 3 juin 2016 CGT

Préavis du 3 juin 2016 FO

Communiqué de presse CGT FO Sud Santé sociaux 23 mai 2016

Communiqué de presse CGT FO Sud Santé-sociaux 30 mai 2016

Plus d’infos ici : 

http://www.info-kine.com/2016/05/mouvement-de-greve-des-professionnels.html

http://www.fno.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/mobilisation-massive-de-lensemble-des-professionnels/

Grande Conférence Santé 2016 : les interventions de Mr Valls et Mme Touraine

Grande Conférence Santé 2016 : les interventions de Mr Valls et Mme Touraine

Voici le déroulé des grands principes de la feuille de route présentée par le premier Ministre, Manuel Valls.

Nous reviendrons plus en détail sur ce document très prochainement.

Innover pour mieux former les professionnels de santé

Mieux accompagner l’accès aux études de santé

Mesure 1 : Introduire une modulation régionale du numerus clausus national
Mesure 2 : Augmenter et diversifier les offres de formation accessibles au terme de la PACES
Mesure 3 : Poursuivre et renforcer les expérimentations de la première année commune aux études de santé
Mesure 4 : Favoriser les passerelles entre les études paramédicales et médicales
Mesure 5 : Renforcer les prestations sociales des étudiants des formations paramédicales
Mesure 6 : Etudier les conditions de déploiement d’une offre publique de formation pour toutes les professions de santé

Mieux préparer les étudiants à l’exercice professionnel

Mesure 7 : Mieux organiser les études autour de la préparation du projet professionnel
Mesure 8 : Finaliser la réforme du troisième cycle des études médicales
Mesure 9 : Développer et mieux organiser les interactions entre les étudiants
des différentes formations de santé
Mesure 10 : Généraliser les outils numériques dans les formations en santé
Mesure 11 : Développer l’accès des étudiants en santé aux formations à la recherche Mieux encadrer les étudiants tout au long de leur formation
Mesure 12 : Renforcer durablement la filière universitaire de médecine générale
Mesure 13 : Confier – à moyen terme – aux universités l’encadrement pédagogique des formations paramédicales
Mesure 14 : Etendre la logique d’évaluation de l’enseignement supérieur aux écoles et instituts de formation paramédicaux
Mesure 15 : Concourir à l’émergence d’un corps d’enseignants chercheurs pour les formations paramédicales

Innover pour un meilleur exercice professionnel tout au long de la carrière

Améliorer les conditions d’exercice

Mesure 16 : Prévenir les risques psycho-sociaux
Mesure 17 : Conforter l’attractivité de l’exercice en secteur 1 et soutenir l’activité à tarif opposable
Mesure 18 : Assurer une vision plus intégrée entre formation, conditions d’exercice et aides à l’installation des jeunes professionnels dans les régions
Mesure 19 : Mieux intégrer les professionnels et les usagers dans la construction d’une offre territoriale
Favoriser les perspectives d’évolution de carrière
Mesure 20 : Développer les pratiques avancées
Mesure 21 : Mettre en place la recertification des professionnels de santé
Mesure 22 : Décloisonner les modes d’exercice entre la ville et l’hôpital et diversifier les parcours professionnels

Plus de détails ici : 

Intégralité de la feuille de route

Discours de Manuel Valls

intervention de Marisol Touraine

 

DE FAÇON PLUS GENERALE :

Organisation de la Grande Conférence Santé

Les différentes instances

Thème : Overlay par Kaira. SIRET : 328 552 448 000 68
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