Auteur : Vincent

Les 40èmes J.A. de Strasbourg sont terminées !

Les 40èmes J.A. de Strasbourg sont terminées !

 

Processus et mises en formes, dans le développement et la thérapeutique

16, 17 et 18 juin 2011 Palais de la Musique & des Congrès STRASBOURG

 

Télécharger le Programme des 40èmes J.A. de Strasbourg

Inscriptions et Renseignements

 

QUESTIONS

Comment peut on réserver une chambre ?

n° de tél de l’office du tourisme : 03 88 52 28 28 (www.ot-strasbourg.fr)

Est-il possible de n’assister qu’à une seule journée ?

Nous réservons en priorité les places aux personnes qui s’inscrivent pour toute la durée des Journées Annuelles. Les inscriptions pour une durée restreinte ne seront acceptées que dans la mesure des place disponibles et seulement sur place.

Les repas sont ils compris dans le prix ?

Oui, les tarifs indiqués correspondent à l’accès à toutes les conférences, ainsi qu’aux repas du midi, étant donné l’absence de lieux de restauration à proximité, les déjeuners des 16, 17 et 18 juin se feront sur place. Repas chaud (entrée, plat, dessert et boisson) et assis.

Peut on s’inscrire au dernier moment ?

Depuis quelques années les Journées Annuelles regroupent de plus en plus de professionnels, et il est vrai que sur les 5 dernières années, elles ont eu lieu à guichet fermé. Ce qui risque très certainement d’arriver encore à Strasbourg, au rythme des inscriptions qui affluent en ce moment. Un conseil, ne tardez pas trop !!

Que se passe-t-il en cas d’annulation de votre part ?

Jusqu’à 15 jours avant les Journées Annuelles, le remboursement est effectué avec une retenue de 60 € de frais par personne. Au delà, il ne pourra, sauf événement de force majeure, être procédé à aucun remboursement.

Inscription à la soirée festive

Une soirée festive aura lieu le vendredi soir au Restaurant Caveau GURTLERHOFT, 13, Place de la cathédrale 67000 Strasbourg. Il est impératif de s’y inscrire au préalable (en joignant un chèque -de 34 €- séparé de l’inscription aux Journées, à l’ordre du S.N.U.P.).

 

Conseil des ministres du mercredi 22/10/08 :  réforme de l’hôpital, patients, santé et territoires

Conseil des ministres du mercredi 22/10/08 : réforme de l’hôpital, patients, santé et territoires

Conseil des ministres du mercredi 22 octobre 2008

Réforme de l’hôpital, patients, santé et territoires

« La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative a présenté un projet de loi portant réforme de l’hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires. »

« Ce projet montre la volonté du Gouvernement de répondre aux attentes et aux besoins de nos concitoyens en matière de santé.

Il propose une modernisation globale du système de santé et apporte des réponses aux grands enjeux que sont l’accès de tous aux soins, le décloisonnement entre l’ambulatoire, l’hôpital et le médico-social, l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, la santé des jeunes et, d’une manière générale, la coordination du système de santé.

Consacré à l’hôpital, le titre premier du projet de loi met en oeuvre les propositions formulées par la commission présidée par M. Larcher en avril dernier. Le fonctionnement de l’hôpital est modernisé, ses missions sont précisées et les liens entre médecine de ville et hôpital sont renforcés.

Le pilotage de l’hôpital, sous la conduite du chef d’établissement dont le rôle est renforcé, est recentré sur le projet médical, coeur du projet d’établissement.

L’objectif du projet de loi est également de mieux adapter l’offre de soins aux nouveaux besoins de la population, aux évolutions techniques et aux attentes des professionnels de santé. L’évolution de la médecine impose notamment de travailler sur les complémentarités entre l’hôpital de proximité et les plateaux techniques les plus sophistiqués. C’est le sens de la création des communautés hospitalières de territoire, qui permettront aux établissements de coordonner leurs interventions et leurs ressources, dans une logique de gradation des soins, pour mieux répondre aux besoins de la population.

Le deuxième titre du projet de loi entend améliorer la répartition des médecins sur le territoire et l’accès aux soins de ville. Pour assurer un meilleur accès au médecin de garde, la permanence des soins sera désormais organisée au niveau de chaque région, prenant ainsi en compte les spécificités locales. Le nombre de médecins formés dépendra davantage des besoins locaux.

La coopération entre professionnels de santé sera facilitée, ce qui permettra notamment de renforcer le rôle des professions paramédicales dans le système de santé.

Le titre III est consacré à la santé publique et a pour objet de renforcer la politique de prévention. Pour protéger la santé des jeunes, il est proposé notamment d’interdire la vente d’alcool aux mineurs et celle des cigarettes aromatisées dites cigarettes « bonbons ». L’objectif est également de développer l’éducation thérapeutique des patients, pour améliorer les conditions de vie et la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques.

Le titre IV du projet de loi crée les agences régionales de santé (ARS). Ces nouveaux organismes réuniront les moyens de l’Etat et de l’Assurance maladie au niveau régional en simplifiant les structures. Les agences déclineront dans un cadre territorial les objectifs du projet de loi : faciliter l’accès aux soins et l’accès à l’information, décloisonner les soins de ville et ceux dispensés à l’hôpital afin de simplifier le parcours de santé des patients, et développer la qualité et la sécurité du système de santé. »

En savoir plus :
➤ Le discours de Roselyne Bachelot, sur le site du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative
➤ Le dossier de presse : Présentation du projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (PDF), sur le site du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative
➤ Le projet de loi (PDF) portant réforme de l’hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, sur le site du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative


Source : Compte rendu du conseil des ministres

 

Présentation du PHRIP

Présentation du PHRIP

« Les projets de PHRIP montrent très clairement que les professionnels paramédicaux font avancer la recherche au bénéfice des malades ».

Les résultats de l’appel à projets 2011 du programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) sont arrêtés. Xavier BERTRAND, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, et Nora BERRA, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, saluent les initiatives des professionnels des paramédicaux en faveur de la recherche.

Présentation du PHRIP
(Programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale)

Le PHRIP apporte un soutien financier aux infirmiers et autres professions paramédicales souhaitant améliorer la sécurité et le confort du patient et faire évoluer les soins hospitaliers, à travers un projet de recherche en soins paramédicaux. Il s’inscrit dans le prolongement du programme hospitalier de recherche infirmière mis en place en 2010, en l’étendant aux autres « auxiliaires médicaux » tels que définis par le code de la santé publique : masseurs kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, manipulateurs en électroradiologie médicale, par exemple.

Pour Xavier BERTRAND : « les projets de PHRIP montrent très clairement que les professionnels paramédicaux font avancer la recherche au bénéfice des malades ».

« Prenons l’exemple de l’AVC, souligne de son côté Nora BERRA. Les neurologues font avancer la recherche en matière de prise en charge. Les infirmiers, les rééducateurs, font de même pour la qualité des soins : quelles innovations pour maintenir les acquis, améliorer la qualité de vie des patients, mieux prévenir les rechutes ? Ce sont des questionnements essentiels. »

Les résultats du PHRIP 2011

Cette année, 113 projets de recherche ont été déposés et examinés par un comité de sélection, présidé par Monique Rothan-Tondeur, infirmière, titulaire de la chaire de recherche infirmière et paramédicale à l’Ecole des hautes études en santé publique. Le comité de sélection a réuni des professionnels de la recherche. Chaque projet a fait l’objet d’une analyse utilisant une grille standardisée par les évaluateurs et rapporteurs, dont les ministres saluent la mobilisation. Le ministère a retenu 21 projets, qu’il financera à hauteur de 1,2 M€. Les sujets de recherche sont très variés, et témoignent de la vitalité de la recherche et de l’implication des professionnels paramédicaux.

Les projets retenus dans le cadre du PHRIP 2011 permettront :
➤ de fournir aux équipes hospitalières et aux décideurs des connaissances contribuant à l’amélioration des soins et des pratiques professionnelles dans les établissements de santé ;
➤ de valider de nouvelles méthodes de soins en objectivant l’impact des différentes pratiques.

Chaque projet se déroulera et sera financé par le ministère de la santé sur une période de 3 ans.

Le détail des résultats des appels à projets PHRIP et des autres programmes pilotés par la DGOS est consultable sur l’espace « Offre de soins » du site du ministère chargé de la santé.

Listes des projets retenus par collèges :

Collège 1 : programme hospitalier de recherche infirmier

Collège 2 : programme hospitalier de recherche paramédicale

 

Question n°47219 de M. Jean-Claude SANDRIER

Question n°47219 de M. Jean-Claude SANDRIER

Question à l’Assemblée Nationale de M. Jean-Claude SANDRIER
publiée le 25/01/11

( Gauche démocrate et républicaine – Cher )

M. Jean-Claude Sandrier attire l’attention de Mme la secrétaire d’État auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le dépistage des enfants qui souffrent de dyspraxie. De très nombreuses familles errent des années avant de faire poser un diagnostic, et ce retard est très préjudiciable à la scolarité de l’enfant, et par conséquent à sa future insertion professionnelle. Et pour cause, en 2010, près de 200 000 élèves handicapés (reconnus comme tels par les MDPH) étaient recensés par le ministère de l’éducation nationale ; sachant que 840 000 élèves seraient dyspraxiques (dont 240 000 fortement), il apparaît que le dépistage est à repenser entièrement. En effet, la majorité des élèves nécessitant un accompagnement et une pédagogie adaptée ne sont pas pris en charge faute de diagnostic. Il semblerait que les médecins généralistes et scolaires ne soient pas en mesure d’orienter les familles vers des professionnels médicaux formés pour réaliser des bilans permettant la pose d’un diagnostic (ergothérapeute, psychomotricien, orthophoniste, neuropsychologue, neuropédiatre, neuro-ophtalmologue, etc.). En outre, ces professionnels libéraux, en nombre insuffisant se trouvent rapidement débordés, en notant que certains d’entre eux ne sont plus remboursés par la sécurité sociale (ergothérapeutes, psychomotriciens, neuropsychologues). Les tarifs pouvant varier suivant les professionnels (de 42 à 200 € en ergothérapie, de 80 à 200 € en psychomotricité, de 70 à 950 € en neuropsychologie), des familles aux ressources limitées renoncent à entreprendre ces bilans. Enfin, les services d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) ont tous des listes d’attente plus ou moins importantes, et des enfants ne peuvent faire l’objet d’un bilan faute de places, et les centres référents n’ont plus les moyens de remplir leur mission. C’est pourquoi les médecins susceptibles d’être en contact avec les enfants (généralistes, scolaires, pédiatres) doivent être formés aux troubles dys en général (formation initiale et continue) afin de favoriser le réflexe de demande d’investigation en cas de symptômes. Il conviendrait également que davantage de praticiens libéraux soient formés et que les bilans soient pris en charge par la sécurité sociale sur simple prescription médicale. Aussi, les SESSAD, qui sont dotés de personnels formés sur la dyspraxie, doivent bénéficier de moyens pérennes et correspondant aux besoins des familles en recherche de diagnostic, cela dans le but d’effectuer des bilans pluridisciplinaires qui permettront de poser un diagnostic précis et fiable dans un premier temps, et d’assurer une prise en charge de qualité dans un second temps, si nécessaire. L’association Dyspraxique mais fantastique milite pour une meilleure prise en compte de ce handicap, avec un dépistage tôt pour une prise en charge rapide de l’enfant dyspraxique. Ainsi, il souhaite connaître quelles mesures concrètes il entend pour prendre pour favoriser le dépistage de la dyspraxie chez l’enfant.

REPONSE (publiée le 26/04/11)

La caractéristique essentielle des dyspraxies de l’enfant consiste en une altération importante du développement de la coordination motrice qui ne peut être imputée ni à un retard intellectuel global ni à une affection neurologique spécifique. Elles appartiennent au groupe des troubles des apprentissages qui peuvent être à l’origine de difficultés scolaires ou de communication, avec des répercussions à la fois sur le vécu individuel de l’enfant (souffrance psychologique, anxiété, fatigue) et sur le vécu familial. Une prise en charge précoce et adaptée permet une évolution positive du développement de l’enfant. Le dépistage peut être réalisé en ville, en consultation de protection maternelle et infantile, à l’école maternelle lors du bilan de 3-4 ans et de manière systématique au cours de l’examen obligatoire de la sixième année. Le ministère chargé de la santé a mis en oeuvre un certain nombre de mesures dont le carnet de santé qui comporte des repères sur les étapes d’acquisition des différentes compétences de l’enfant, notamment la gestuelle. D’autre part, pour améliorer la vigilance des professionnels de santé non spécialistes, le ministère chargé de la santé a soutenu en 2009 la Société française de pédiatrie dans l’élaboration et la diffusion de brochures d’information et de DVD destinés aux formateurs sur le thème : « Troubles des apprentissages à partir de cinq ans ». Ces documents consultables sur le site du ministère www.santé.gouv.fr comprennent une rubrique consacrée aux dyspraxies. Le sujet a également fait l’objet d’une communication lors de la journée scientifique « troubles du langage, troubles des apprentissages » organisée par la direction générale de la santé le 27 janvier 2009. La prise en charge des troubles des apprentissages est pluridisciplinaire et repose sur des rééducations appropriées, un accompagnement de l’enfant et de sa famille ainsi que sur des adaptations pédagogiques et des mesures d’accompagnement au sein de l’école. Pour les dyspraxies, comme pour les autres situations de handicap, les aides sont attribuées par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) au vu de l’évaluation par l’équipe pluridisciplinaire du désavantage subi et des besoins de compensation indépendamment de l’étiquette diagnostique. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a publié en 2009 un Guide ressources à l’intention des parents d’enfants atteints de troubles « Dys » leur apportant des points de repères pour accompagner l’enfant dans sa scolarité et présentant les différentes structures et professionnels intervenant dans ce domaine. La politique du ministère des solidarités et de la cohésion sociale consiste à mettre en place des prises en charge coordonnées. Dans le cas de la dyspraxie, cette prise en charge coordonnée existe au sein des structures pluridisciplinaires, tels les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et les services d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD).

 

Question n°95412 de M. Frédéric CUVILLIER

Question n°95412 de M. Frédéric CUVILLIER

Question à l’Assemblée Nationale de M. Frédéric CUVILLIER
publiée le 07/12/10

( Socialiste, Radical, Citoyen et divers gauche – Pas-de-Calais )

Frédéric Cuvillier attire l’attention de Mme la secrétaire d’État auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, sur l’exercice des professions paramédicales en France pour les titulaires de diplômes étrangers obtenus dans un autre État membre de l’Union européenne. Les professions paramédicales réglementées telles que celles d’ergothérapeute, de masseur-kinésithérapeute, d’orthophoniste, de psychomotricien nécessitent en effet pour être exercées en France d’être titulaire des diplômes français correspondants. En application des directives du 21 décembre 1988 et du 18 juin 1992, le titulaire de l’un de ces diplômes obtenu dans un autre État membre de l’Union européenne doit bénéficier d’une autorisation d’exercice. Toutefois, force est de constater qu’un délai de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, intervient aujourd’hui avant que cette autorisation ne soit délivrée par l’administration d’État compétente après examen par une commission professionnelle. Dans l’attente de cette autorisation, les titulaires d’un diplôme se voient alors interdits d’exercice de leur profession et sérieusement handicapés dans leur recherche d’emploi. Nombre de jeunes diplômés perdent ainsi des propositions d’embauche, faute de bénéficier de cette autorisation. À l’heure où l’entrée sur le marché de l’emploi représente une difficulté certaine pour les jeunes diplômés et où par ailleurs la pénurie de spécialistes de santé touche toutes les régions, cette réalité n’est pas sans créer un véritable malaise. Aussi, il lui demande quelles mesures elle entend adopter afin de lever cet obstacle à l’accès à l’emploi dans le domaine des professions paramédicales.

REPONSE (publiée le 12/04/11)

La directive 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, transposée dans le code de la santé publique, a remplacé les anciennes directives et s’applique, pour l’ensemble des professions réglementées, aux titulaires de titres de formation délivrés par un État membre de l’Union européenne ou par un autre État partie à l’accord sur l’Espace Économique Européen, ainsi qu’à la Suisse et Andorre. Le dispositif, codifié dans le code de la santé publique, permet à ses bénéficiaires d’obtenir une réponse dans un délai maximum de quatre mois à compter de la réception de la demande complète, conformément à la lettre de la directive. Afin de mieux répondre aux besoins régionaux en professionnels de santé, le décret n° 2010-334 du 26 mars 2010 a déconcentré ces procédures en confiant au préfet de région la compétence pour délivrer ces autorisations d’exercice et, le cas échéant, pour organiser les mesures de compensation qui peuvent être prescrites lorsque des différences substantielles sont identifiées entre les qualifications requises en France et les qualifications accompagnées de l’expérience professionnelle acquises par le ressortissant européen dans les États concernés. de nombreuses autorisations d’exercice ont, d’ores et déjà, été délivrées et les commissions régionales d’autorisation d’exercice se réunissent en moyenne tous les deux à trois mois.

Thème : Overlay par Kaira. SIRET : 328 552 448 000 68
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